Assemblée nationale - 126 Rue de l'Université, 75355 Paris 07 SP - Standard 01 40 63 60 00 Que dit La Loi ? L’abattage à la ferme, lorsqu’il est réalisé dans de bonnes conditions de bientraitance animale, permet d’éviter le transport, et présente d'autres avantages : Sous réserve de bonnes conditions de réalisation, sous un contrôle strict, l’abattage à la ferme permet une fin de vie moins stressante pour l’animal, car l’étape du transport et tout ce qu’elle implique est supprimée du processus d’abattage. Il est aujourd’hui indispensable de développer un meilleur maillage territorial pour garantir la présence d’abattoirs de proximité.Le développement de l’abattage à la ferme peut aider à ouvrir la « boîte noire » de l’abattage et mettre plus de transparence dans ce maillon capital. Découvrez nos actions pour améliorer la prise en compte du bien-être animal et mettre fin à l'élevage intensif. Nous sommes convaincus que, comme tous les autres animaux, les poissons ne devraient pas avoir à souffrir de leur vivant, ni au moment de leur mort. Il faut pour cela : Des contrôles efficaces et réguliers : la réglementation qui doit assurer la protection des animaux au moment de leur mise à mort est déjà difficile à faire appliquer dans les abattoirs conventionnels, il est nécessaire que ce dispositif ne complexifie pas la mise en œuvre régulière et efficace des contrôles ;Des dispositifs efficaces et du personnel formé : Il est essentiel que ces dispositifs d’abattage soient efficaces et que le personnel soit compétent et régulièrement formé. Le représentant de CIWF en Suède a ainsi accompagné le développement du projet de camion mobile suédoisLa loi Alimentation dite Egalim du 30 octobre 2018 a voté, à son article 73, la mise en place d’un expérimentation de dispositifs d'abattage mobile, pour une durée de quatre ans à compter de la parution du décret d'application (avril 2019). Face aux infractions régulières constatées dans les abattoirs français, CIWF qui a été auditionnée en mai 2017 par la Commission d'enquête parlementaire sur les conditions d’abattage des animaux, identifie 4 priorités qui s’imposent et doivent être mises en place avec les moyens adéquats au plus tôt :Par exception, la législation permet cependant la mise à mort sans que l’animal soit préalablement étourdi, pour les animaux faisant l’objet de méthodes particulières d’abattage prescrites par des rites religieux.Afin d’encadrer ces exceptions en France, et pour qu’elles ne se généralisent pas, des dispositions supplémentaires ont été introduites et exigent, depuis 2012, une autorisation préalable à la réalisation d'abattage sans étourdissement et les abattoirs doivent justifier que l’abattage sans étourdissement correspond à des commandes commerciales.CIWF considère qu’il ne devrait pas y avoir d’exception au principe de l’étourdissement obligatoire des animaux avant l’abattage : en effet, de nombreuses études scientifiques ont démontré que l’égorgement des animaux sans étourdissement était associé à une souffrance aigüe.En raison des graves problèmes de bien-être animal liés à l'abattage sans étourdissement, un étourdissement devrait toujours être réalisé avant l'égorgement.Du point de vue de la protection des animaux et par respect pour l’animal en tant qu’être sensible, la pratique consistant à abattre les animaux sans étourdissement préalable est inacceptable, quelles que soient les circonstances.En France, un rapport du Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux de 2011 indique un chiffre de 51 % d’abattages rituels, toutes espèces de ruminants confondues (40 % pour les bovins adultes, 26 % pour les veaux, 58 % pour les ovins et 22 % pour les caprins).
Moins d’abattoirs signifie des abattoirs plus grands des cadences plus fortes, des temps de transport plus longs, avec des animaux qui doivent parfois traverser la France pour se faire abattre du fait de la spécialisation de certains abattoirs en fonction des espèces. Les animaux doivent toutefois être tués dans Les "sacrificateurs" (ceux qui égorgent l'animal) doivent en outre être formés à l'abattage rituel et habilités par des organismes religieux agréés par le ministère de l'Agriculture : les mosquées de Paris, Lyon ou Evry pour l'abattage halal, et le grand rabbinat de France pour l'abattage casher.