Comment optimiser les performances en engraissement des jeunes bovins en quatre étapes La mise en œuvre de cet objectif passe par quatre étapes essentielles : la prise en compte du débouché visé, l’analyse de la situation en place, la réalisation d’un programme alimentaire personnalisé et la validation des solutions mises en place. Cette solution, ne satisfait pas toujours pleinem ent, notam m ent celles et ceux qui d sireraient accom pagner leurs Les vaches ne reçoivent plus de grain : seule la qualité du foin permet d’ajuster la ration : elles reçoivent du foin de pré avant vêlage et du foin de prairie temporaire lorsqu’elles allaitent.3 taureaux assurent la reproduction du troupeau : 2 Charolais pour les vaches, 1 Limousin pour les génisses. La consommation de cette viande jeune et à fort potentiel de rendement est en forte expansion au niveau mondial. Bovineo achète et valorise toutes les catégories de bovins. Toutes les femelles (vaches de réforme et génisses) sont engraissées et vendues soit en filière longue (UNEBIO) soit en vente directe en caissette (5 génisses/jeunes vaches + 7 veaux rosés par an). Il existe donc bel et bien un débouché.Expalliance a créé une caisse de péréquation qui met les éleveurs à l'abri des variations saisonnières et leur garantit une marge minimum.Ce système de paiement prévoit un prix minimum du kg carcasse tenant compte :Un fonds permettant d'auto-alimenter la caisse de péréquation a été mis en place.« En 2011, la caisse de péréquation a redistribué 16.000 € aux éleveurs. Le chiffre d’affaire s’équilibre entre l’atelier viande et l’atelier cultures de vente et la stabilité de la marge par hectare donne au système une grande souplesse, en particulier dans un contexte climatique incertain (ex : années de sécheresse).Toutes les informations pratiques pour votre ferme sont à retrouver dans nos lettres filièresNous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. ... cours des broutards sont lev s), ce nÕest pas toujours un choix d lib r de la part des leveurs. Julien Bourgeois, éleveur bio dans l’Yonne, nous ouvre les portes de sa ferme dont l’élevage est conduit en bio depuis son installation en 2006.L’EARL des Chats Ferrés se trouve sur la commune de Sainte Colombe sur Loing dans l’Yonne.

Engraisser et valoriser ses bovins m les dans la !li re viande bio. Elles sont semées en ligne et le semis est suivi d’un passage de herse étrille et d’un passage de rouleau afin de favoriser le contact sol/graine.Le chargement est volontairement limité à 1 UGB/ha de surface fourragère pour assurer l’autonomie alimentaire du troupeau dans toutes les conditions pédoclimatiques. En effet, le poids des vaches limousines a fortement aug-menté dans notre échantillon (+ 2kg/an en moyenne).

Elles n’ont plus de grain non plus, elles reçoivent par contre le meilleur foin disponible afin de favoriser leur croissance dans de bonnes conditions.Pour accélérer la finition de certains animaux et les sortir quand le marché est demandeur (entre janvier et avril), de la farine de triticale/pois/orge est encore utilisée à raison de 6 kg par jour distribués en deux repas aux cornadis après le foin pour limiter tout risque d’acidose.L’éleveur réalise également des cures de chlorure de magnésium (10 jours/mois en hiver) et des cures homéopathiques de drainage hépatique (1 semaine/mois en hiver) afin de stimuler l’immunité naturelle des animaux.Les céréales sont stockées à la ferme et vendues en filière longue (COCEBI). Julien Bourgeois estime qu’il perd à 30 à 50 kg de poids vif par broutard en ayant arrêté de distribuer des céréales d’avril à septembre. Depuis quelques années, le choix a été fait de réduire la consommation de céréales et protéagineux dans la ration des bovins.Un gros travail a été fait sur les prairies afin d’améliorer le pâturage et de favoriser la récolte d’un foin de qualité. La marge est identique à celle qu’il faisait auparavant. Les broutards sont vendus en début d’automne à 330 kg vif. Seule une partie des broutards continuent à partir sur le marché conventionnel.La mise en place de ces pratiques cohérentes permet une diminution des charges économiques ainsi qu’un allègement du travail. Les prairies sont hersées, les refus fauchés et les zones d’abreuvement empierrées.La rotation intègre des prairies à flore variée, produisant un fourrage équilibré en énergie et protéines, des cultures de vente et 5 à 10 ha d’orge et de triticale/pois pour l’alimentation des bovins.Les prairies sont toujours semées au printemps, sous couvert d’une céréale. Dans le même temps, les GMQ des animaux en croissance se sont ap-préciés : pour les phases d’élevage, avec des broutards …