Autant de questions délicates qui ponctuent le débat sur le nucléaire depuis quelques années, et auxquelles la journaliste Géraldine Woessner apporte des éléments de réponse. Les clés pour tout comprendre au débat sur le nucléaire !

... Mais à quoi joue Marine Le Pen ? Pour progresser, nous devons nous attaquer aux transports, aux bâtiments… C’est plus difficile, évidemment. Mais c’est aussi, collectivement, ce que la Planète attend de nous.Vous êtres libres de republier gratuitement cet article en ligne ou sur papier.

Publié le 10/08/2020 à 15:00 | Le Point.fr . Pour comprendre ce qui distingue aujourd’hui le nucléaire civil du nucléaire militaire, il faut être capable, même grossièrement, de les appréhender.Sincèrement, je l’ignore.

Quels sont les risques environnementaux du nucléaire ? Tout cela nous permettra de passer les 30 années à venir pour trouver des solutions plus pérennes.Il reste un gros potentiel d’économies dans le secteur du chauffage, de l’éclairage, de la réfrigération et dans l’utilisation des moteurs électriques.Au niveau européen, avec les technologies qui sont disponibles, cela représente un potentiel d’économie de 1000 TWh soit 2 fois la consommation d’électricité en France.– La modernisation des centrales thermiques afin de réduire leurs consommations de charbon et de gaz naturel.Les nouvelles centrales ultra supercritiques et à cycles combinés consomment de 20 à 40% de charbon et de gaz en moins, par rapport aux anciennes centrales.Sachant le prix le prix d’une centrale ultra supercritique est de 2 milliards pour 1 GW.Avec en plus, pour les centrales au charbon, une forte baisse des émissions de polluants (particules, dioxyde de soufre et dioxyde d’azote) grâce à de meilleurs filtres.– Le remplacement du charbon et du gaz naturel, utilisés dans les centrales thermiques, par des déchets renouvelables.En 2018, le monde a utilisé 3,8 milliards de TEP (tonne équivalent pétrole) de charbon et 3,3 milliards de TEP de gaz naturel.Or, chaque année, la production agricole représente un total équivalent, en énergie, à 50 milliards de TEP.C’est dire le potentiel de mieux utiliser les déchets de la production agricole sachant que, avec le développement des robots pour le tri des déchets, il est beaucoup plus facile de valoriser ces déchets.Au final, si tous les pays de l’OCDE (les USA, le Japon, l’Europe, la Corée du Sud, l’Australie..) faisaient le triple choix, à la fois, de réduire la consommation d’électricité, d’utiliser les centrales thermiques ayant les meilleurs rendements et de valoriser au maximun les déchets renouvelables, il sera possible, pour ces pays, non seulement de se passer du nucléaire mais aussi de réduire fortement la consommation de charbon et de gaz.Sachant que, plus une centrale thermique a un rendement élevé, moins elle a besoin de combustive et moins il faut de déchets renouvelables pour remplacer le charbon et le gaz.Ya pu ka !

A chacun de se prononcer.Je suis convaincue d’une chose : qu’il est urgent d’attendre. Si c’était si simple, pourquoi aucun pays n’y est-il pas parvenu ? le nucléaire peut-il sauver le climat ? 8,95 € Par exemple, je m’affolais moi aussi, avant ces recherches, des taux mesurés de tritium dans l’environnement.Jusqu’à ce que je réalise que le tritium est peu radio-toxique, et qu’il faudrait boire environ 2 litres d’eau tritiée à 78 000 béquerels chaque jour, pendant toute l’année, pour recevoir 1 millisievert de radioactivité, cette dose étant encore trois fois inférieure à la dose de radioactivité naturelle reçue par chaque Français chaque année.Je détaille ces notions (becquerel, millisievert…) dans le livre, car il me semble que si on ne les comprend pas, alors on ne peut pas, en conscience, se faire une opinion raisonnée, et encore moins voter pour tel ou tel projet. ", la nouvelle collection de livres "pour les Nuls" dirigée par Olivier Duhamel, qui décryptent les sujets d'actualité brûlants. -, sont réelles, mais la perception qu’on en a est très éloignée de la réalité constatée, mesurée et chiffrée par les experts internationaux, dont il est impossible de soutenir qu’ils seraient payés par l’industrie nucléaire.Le Comité scientifique des Nations Unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants (UNSCEAR), composé de scientifiques venant de 27 pays, fonctionne sur le même modèle que le GIEC pour le climat !J’expose leurs conclusions, ainsi que celles de scientifiques suivant les cohortes de survivants d’Hiroshima, de Nagasaki, de Tchernobyl ou de Fukushima : les morts du nucléaire sont infiniment moins nombreux qu’on ne le dit, de même que les cancers provoqués par ces tragédies, qui ne dépassent pas, à ce jour, quelques milliers de cas.C’est ce que je documente dans mon livre. Mais dans aucun pays au monde vous n’avez de production nocturne de ce procédé. Propos recueillis par Thomas Mahler, Michel Revol et Géraldine Woessner Bref : je suis allée de découvertes en découvertes et, oui (puisque c’était votre question initiale), je pense que la population française est mal informée.Comme les énergies renouvelables, l’énergie produite par l’électricité nucléaire n’émet aucun CO2. J’avais huit ans lorsque s’est produit le drame de Tchernobyl, et j’ai grandi, comme la majorité du public, dans la terreur du nucléaire. Mon livre tente d’exposer les enjeux d’un choix éclairé.De quels volumes parle-t-on ? 9782412048542