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Pourquoi ne pas essayer quelques remèdes d’autrefois en premier?Quand il est question de phytothérapie, beaucoup d’entre nous sommes familiers avec les avantages de l’échinacée ou rudbeckia pourpre comme antibiotique, de l’écorce de saule comme anti-douleur et de l’aloé vera comme un anesthésique topique et le traitement des affections de la peau. Les plantes et les arbres sont, depuis très longtemps, convoités par les tribus autochtones tant dans le Nord que dans le sud de l’Amérique. On pense également qu’ils observaient les animaux malades qui mangeaient certaines plantes et déterminaient que ces plantes-là devaient avoir certaines propriétés qui méritaient d’être explorées.

Le chaparral contient des antioxydants puissants qui éliminent l’irritation, et du NDGA qui combat la réponse histaminique. En fait, l’aspirine commune est dérivée de la salicine, un produit chimique dans la face interne des saules qui a été utilisé dans l’Antiquité pour la fièvre et la douleur.Ces remèdes étaient généralement administrés dans des infusions (thés) ou des mélanges qui étaient soit ingérés soit appliqués sur la peau. Avaler une pilule peut être la solution la plus facile pour certains, mais ce n’est certainement pas toujours la meilleure option.
Cette plante africaine bien connue mériterait de se trouver aussi dans les armoires à pharmacie européennes   En 1989, le zoo...Combattre les douleurs et l’angoisse avec une plante européenne   Les Vikings, on le sait, n’étaient pas tendres, quand ils r...Un trésor de la médecine amérindienne   Il existe un cactus très spécial, qui porte des sortes de feuilles, et qui est utilis...[…] Débarqués en Amérique, les colons anglais furent effrayés par les tortures mais aussi par la médecine de ce qu’ils appelaient les « Peaux-rouges ». Dans les deux cas, il faut faire bouillir ses feuilles dans l’eau et laisser refroidir quelques minutes pour ensuite boire afin de calmer les symptômes. Plantes médicinales. Plantes médicinales: Pendant des siècles, les cultures du monde entier se sont appuyées sur la phytothérapie traditionnelle pour répondre à leurs besoins en matière de soins de santé.. Malgré les progrès médicaux et technologiques de l’ère moderne, la demande mondiale de remèdes à base de plantes est en augmentation. Le chaparral, une plante native du sud-ouest des USA, est appréciée par les Amérindiens pour la détoxification des poumons et le soutien respiratoire. Aussi, au nom de la rigueur intellectuelle qui nous lient vous et moi, merci de bienPersonne ne se pose la question, d’où tout les chamans du monde entier, sans exception, tiennent-t-ils leur pouvoir et leurs connaissances étonnantes des plantes qui soignent ? Personne ou presque ne serait rassuré, dans nos sociétés de voir son médecin prendre des « drogues » pour obtenir la « révélation » du traitement à appliquer.Je ne me prononcerai donc pas sur l’efficacité de ces pratiques, n’ayant pas été initié aux mystères du chamanisme…Mais pour l’usage des plantes, c’est sûr, les Indiens nous ont laissé de beaux trésors.Encyclopedia of Medicinal Plants, Dorling Kindersley Ltd, Londres, 1996. Et de fait, les stéroïdes présents dans l’igname sont des molécules de la famille de la cortisone, le traitement utilisé aujourd’hui contre l’arthrose aigüe.

Comme toujours, si vous êtes enceinte, consultez votre médecin et assurez-vous qu’il n’y ait pas de doute possible sur l’identification de la plante.Si vous êtes un expert en remèdes Amérindiens, je suis sûr que vous pouvez ajouter un grand nombre de plantes à cette liste. Débarqués en Amérique, les colons anglais furent effrayés par les tortures mais aussi par la Mêlant l’usage des plantes au chamanisme, la religion et la magie, ils estimaient que cette médecine était diabolique.Pas question de se compromettre avec ces pratiques primitives et sauvages.Pour se soigner, ils tentèrent donc d’acclimater les plantes médicinales européennes au nouveau continent.Cependant, inévitablement, certains aventuriers, trappeurs, furent témoins et bénéficiaires directs des pratiques médicinales indiennes.Ils s’aperçurent que les Indiens possédaient des remèdes efficaces.Mais fallut attendre trois siècles pour qu’un médecin, Samuel Thompson, finisse par réellement s’intéresser à la médecine des Indiens d’Amérique, et à la diffuser.Samuel Thompson ne fait pas exception : comme la plupart des personnages qui marquèrent l’histoire de la médecine, il était un peu… filou.Il prétendit avoir « inventé » une nouvelle discipline, le physiomédicalisme.Son but était de faire fortune et il affirmait avoir mis au point un « régime curatif » à base de substances émétiques (qui font vomir), purgatives (qui vident les intestins) et stimulantes, et de bains de vapeur.Sans le dire à personne, il tenait ses plantes des Indiens d’Amérique, et c’est chez eux également qu’il avait découvert les vertus des tentes de sudation (des tentes dans lesquelles on allume un feu pour élever la température et provoquer un effet sauna).Ses plantes mystérieuses étaient en fait des plantes indiennes :De fait, le « régime curatif » du Dr Thompson était efficace : en élevant la température du corps, en dilatant les vaisseaux sanguins et en renforçant le système immunitaire, cette cure accroissait la résistance aux infections et accélérait la cicatrisation. Le traitement des maladies et leur prévention relevaient des spécialistes des plantes. Les « physiomédicalistes » connurent un grand succès à partir de la fin du XIXe siècle – succès qui ne fut bien sûr pas attribué à ses véritables auteurs.Plus honnête fut le Dr Wooster Beech, vingt-cinq ans plus jeune que Thompson, qui créa la médecine « éclectique », née du mariage fécond entre les plantes médicinales indiennes et européennes.L’éclectisme connut un grand succès aux Etats-Unis et comptait 8000 membres en 1909.Ils firent découvrir aux populations d’origine européenne les vertus de l’Mais la phytothérapie (médecine par les plantes) américaine déclina rapidement après 1907, quand le gouvernement commença à subventionner les études médicales portant sur des médicaments chimiques qui prirent le dessus sur les produits naturels.Les laboratoires se servirent néanmoins des plantes en usage chez les Indiens pour y rechercher d’éventuelles molécules actives.Très peu de personnes le savent, mais la première pilule contraceptive produite par les laboratoires Syntex dans les années 1950 fut élaborée à partir d’un stéroïde naturel, proche de la progestérone, découvert dans l’igname sauvage.L’igname sauvage était bien connue des Aztèques du Mexique, qui l’utilisaient comme antidouleur et contre les rhumatismes.