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La question ne sera pas posée.... Est-ce que c’est un investissement sans retour comme une sorte de cadeau ? Car le quotidien est fortement endetté : « Le solde exigible de cette dette s’élève à 10,4 millions d’euros. » Les personnes décédées n'entrent pas dans ce cadre. L’homme d’affaires confirme à nouveau qu’il entend respecter l’indépendance éditoriale de la rédaction du journal, et qu’il s’interdira d’écrire lui-même dans le journal sur d’éventuels sujets de controverse. En effet, citant le conseil de surveillance de Libération, Le Figaro économie rappelle que « “Edouard de Rothschild s’est engagé oralement à ne pas racheter les actions de 3i avant janvier 2007” [...] » et en conclut ceci : « Autrement dit, dans deux ans, 3i est assuré de trouver un investisseur prêt à racheter sa participation qui fort de l’augmentation de capital doit être diluée et passer de 20,8 à 15%. Des années "Libé 2" (la gloire) à "Libé 3" (la dégringolade). Je crois que ça résulte d’une analyse assez détaillée du secteur de la presse [...], donc il ne s’agit pas d’un cadeau, il s’agit d’un projet industriel qui s’inscrit dans le temps. Pour un oui ou pour un non, il évoque les heures de gloire de France Soir, son directeur Pierre Lazareff et ses reporters s'envolant en hélicoptère pour couvrir un fait divers.
Renouvelant le genre par le style, les photos, l'invention de rubriques (les "flags", le portrait quotidien, l'édito irrespectueux, etc.). Non.
Le risque d’une prise de contrôle est d’autant plus grand que non seulement l’investissement initial ne réglera pas les problèmes d’endettement de Libération, mais surtout, au risque d’une prise de contrôle à 49%, s’ajoute celui-ci que relevait Le Figaro économie (20.01.2005) : « l’incertitude qui pèse sur les actions de 3i, qui dispose de 20,8% du capital et donc sur le contrôle du journal. Pour eux, c'est July. Quant aux conflits d’intérêts en cas d’investigation dans les milieux bancaires ou financiers, Edouard Launet se montre très confiant : « Edouard de Rothschild lui-même n’est plus banquier d’affaires, il ne monte donc plus de deal. » Pour qui voudrait en savoir plus sur le personnage, voir en annexe, un rapide portait. Parentés "Contraint et forcé", a-t-il dit.
» »
Ses deux dernières filles (4 et 6 ans aujourd'hui) lui ouvrent d'autres horizons. Même Hubert Beuve-Méry, directeur du Monde de 1944 à 1969, n'aura pas atteint son record. ». Libération naît de la vague mao, le 18 avril 1973, dans la France de Pompidou. » Quant à Stéphane Denis, dans Le Figaro du 7 décembre 2004, il croit opportun d’ironiser sur « les gauchos du baron ». N’importe comment et à n’importe quelles conditions ? On le tutoie, ils le vouvoient,constate François Sergent, chef du service étranger et à Libé depuis vingt ans. De son côté, une partie de la rédaction commence à se lasser. « Ce qui, soit dit en passant, énonce deux conneries en un seul génitif », réplique Pierre Marcelle deux jours plus tard dans Libération : « ignorer que notre Edouard n’est pas baron, passe encore, mais que Libération ne soit plus guère gauchiste, c’est faire preuve d’un bien coupable et candide aveuglement » (Libération, 09.12.2004). Il déshabille le corps et revient chez son frère prendre une hache pour mutiler la victime.Le 30 octobrela justice prononce une ordonnance de non-lieu en faveur des époux Leroy Monique Bruay-em-artois a épousé Pierre Leroy entre-temps. [...] Edouard de Rothschild entend donner à Libération du temps et des moyens de développement en respectant son indépendance, d’une certaine manière en la sanctuarisant.
Vous pouvez demander la rectification ou la suppression de toute Le quotidien de Serge July est parvenu à « limiter ses pertes à 550 000 euros en 2003 contre 2,1 millions d’euros un an plus tôt », explique le Figaro économie (05.11.2004).
Les jeunes journalistes n'ont pas pour lui la tendre fidélité que lui vouent les anciens.
des dinosaures, voici l'encyclopédie biographique,
July vient d'une bande, d'un groupe, comme on est d'un quartier : des jeunes gens nés pendant ou juste à la fin de la guerre qui arrivent à l'université au début des années 1960, viennent à la politique par l'Union des étudiants communistes et à la manif de rue par les mobilisations contre la guerre d'Algérie. Face aux pertes abyssales de l'entreprise, à la lassitude d'une partie de ses troupes et au désaveu de son actionnaire de référence, Edouard de Rothschild, il doit partir. Quand le journal a cessé de marcher, quand Serge a cessé d'être le démiurge qu'il était, médium de la société française et de l'actualité, il n'a plus eu de prise sur l'équipe.