L’épisode de l’Observatoire de la laïcité nous le prouve, qui voit un haut fonctionnaire refuser la mise en garde du Premier ministre, lui répondre par voie de presse de façon inadmissible et qui est pourtant confirmé à son poste alors qu’il a décrédibilisé l’institution qu’il dirige et déstabilisé l’autorité de l’État.Sur le fond, la crise de l’observatoire couve depuis longtemps. J’ai écrit il y a quelque temps que ce qui développe un fort sentiment d’insécurité chez les Français, ce sont moins les attaques des islamistes que le silence de la classe politique quand il s’agit de défendre nos principes et ce que nous sommes. Le contrat social n’a jamais été verbalisé, ce qu’impliquait le fait de vivre en France n’a jamais été explicité, le choix de la laïcité, l’importance de l’égalité, rien de cela n’a été transmis, ni même valorisé comme moyen d’accéder à un destin collectif. Et nul ne le conteste jamais, quand bien même il nie l’existence de l’Etat islamique (la Syrie c’est Bachar et l’occident) et réécrit l’histoire sans se soucier de vérité, ni même de crédibilité. Cette séquence illustre parfaitement ce propos.Najat Vallaud Belkacem ne pouvait ignorer à qui elle avait à faire, non seulement le reportage diffusé avant sur BarakaCity, bien qu’assez complaisant, donnait à voir la nature de l’association mais encore son leader, présent sur le plateau, affiche tous les attributs du salafisme : crâne rasé, barbe peu soignée, discours ambigu, sexisme et antisémitisme avérés (dès qu’on lui pose une question qui l’embarrasse, il proteste en disant qu’on ne l’aurait pas posé à un juif, ou face à une remarque sur le fait qu’il refuse de serrer la main aux femmes, sa seule réponse c’est : «comme certains rabbins»…)Même pour ceux qui ignoreraient tout de cette association, la façon dont le dirigeant de BarakaCity fait tout pour éviter de condamner l’État islamique en dit long sur l’idéologie qu’il porte. Alexandre Devecchio pour FigaroVox : Le dirigeant de l’association humanitaire islamique BarakaCity, Idriss Sihamedi, invité du supplément de Canal +, a affirmé qu’il refusait de serrer la main aux femmes et s’est montré particulièrement timide dans sa condamnation des actes terroristes. Ici, on a les moyens et on aime le montrer.Les jeunes mâles qui y officient sont à la fois très propres sur eux et assez inquiétants. C’est idiot. Maroc : le président de l’association islamiste BarakaCity dénonce les gens qui n’aiment pas l’Islam Il faut nommer l’islamisme et assumer de le combattre dans toutes ses dimensions, en distinguant ce qui relève de l’anti-terrorisme et ce qui relève du combat politique. Si on refuse de le faire, c’est la frontière entre islamiste et musulmans que l’on floute. Marvel's Avengers : rassemblez-vous et préparez-vous à vivre une aventure épique !Découvrez en vidéo l'univers et le gameplay de Marvel's Avengers, le nouveau jeu de Super-Héros du studio Crystal Dynamics. Y visiblemente Idriss Sihamedi parece tener una comprensión muy particular de ayuda humanitaria en particular y la humanidad en general. L’image en elle même est désastreuse : on voit une ministre de la république, paralysée devant un salafiste, qui enchaîne les provocations, répondre “rien” quand on lui demande si elle a quelque chose à dire. Ils ne sont pas plus à l’aise avec les mots “patrie”, “république”, “nation”, “peuple”, comme si cela ne signifiait plus rien pour eux, que des références obligées à un patrimoine enterré. La réprobation minimaliste de la ministre met en cause l'ensemble du gouvernement Valls. Face à ce type, qui est tout sauf un musulman normal, face à cette caricature de salafiste, la ministre avait un boulevard pour réaffirmer avec force les principes et idéaux de la République.Le prêcheur exploite la douleur et la colère de la foule, mais aussi sa peur avec un art consommé.Il y a là clairement, de la part de notre ministre de l’éducation, une impossibilité d’assurer et d’assumer la fonction de légitimation de notre système politique.Quant à notre gouvernement, il est toujours aussi peu clair quand il s’agit de désigner l’ennemi.Les mots de la politique ne sont plus les leurs, le langage de la technocratie est leur référence.Car aujourd’hui, à droite comme à gauche, il n’y a plus d’offre politique laïque et républicaine. Victime de harcèlement en ligne : Ce qui étonne Idriss Sihamedi, qui se revendique comme "un musulman normal", tout au plus "orthodoxe". Elle oppose deux visions de la laïcité, les uns en faisant un principe d’organisation de la sphère publique visant à garantir l’égalité des citoyens devant la loi, ce qui demande un certain sens critique et du courage ; les autres faisant de la neutralité de l’État une forme de paralysie du pouvoir devant les revendications religieuses et le prosélytisme, ce qui est plus confortable parce que moins conflictuel.
Un gouvernement ne prononce pas impunément les mots de guerre et ne met pas en place l’état d’urgence sans que la situation ne soit grave et que la conscience de cette gravité ne soit prise. En pocos minutos, acumula los comentarios inquietantes. les.com/societe/maroc-le-president-de-lassociation-islamiste-barakacity-denonce-les-gens Stand de BarakaCity lors de la 34e Rencontre annuelle des musulmans de France en 2017.
Baraka déverse son art consommé de la communication sur une population peu éduquée, et très sensible à cette rhétorique sentimentalo-guerrière. Ou bien Ali Baddou invite Idriss Sihamedi dans le dessein de provoquer un incident prévisible compte tenu de la culture du personnage ; ou bien il l’invite parce qu’il le considère comme représentatif d’un courant qui pèse dans la vie publique. Tout ce qu’il faut savoir sur la nouvelle console de Microsoft Bien rares sont ceux qui ne vous donnent pas envie de rire quand ils prononcent le mot France.
Et on le peut. Leur engagement humanitaire n’est pas un humanisme, il est mis au service d’un projet politique belliqueux et dangereux. En quelques minutes, il accumule les propos dérangeants. La délation dans toute son horreur. Mais la gauche a un double problème, elle abrite en son sein des islamo-gauchistes, qui sont bien plus que les idiots utiles des islamistes.