Une affaire relayée dans la Presse nationale, impliquant le milieu du grand banditisme corse et le fameux gang de « La brise de mer« . Selon l'enquête, des millions d'euros, en liquide, répartis dans des enveloppes, ont transité du cercle à plusieurs de ses employés.Ces enveloppes auraient également bénéficié aux membres du gang de «La Brise de mer», qui recevaient chacun entre 30 000 et 40 000 â?¬ par mois provenant du cercle Wagram et du cercle Eldo, un autre cercle parisien tenu par la même équipe. Car ils ont beau être victimes - Guazzelli et consorts n'ont d'ailleurs jamais déposé plainte, cela ne se fait pas, dit-on, entre «hommes d'honneur» -, ils n'en ont pas moins des comptes à rendre sur la façon dont ils administraient leur petite affaire. À les entendre, si de l'argent s'est égayé à droite et à gauche, c'était pour payer le personnel. L'histoire de ces Mais la justice n'a pas d'état d'âme. De quoi susciter bien des appétits.Guazzelli est présenté comme le vrai patron du Cercle Wagram. les deux seuls prévenus à l'encontre desquels le parquet avait fait appel dans cette affaire â??

Casanova qui, justement, avait dirigé de manière occulte le Cercle Wagram jusqu'à sa mort. Au total, plus de 10 Mâ?¬ auraient transité depuis les cercles vers la Corse.Plusieurs gérants ou employés du cercle avaient aussi été condamnés à des peines d'emprisonnement allant jusqu'à deux ans, assorties en partie de sursis.

60 % de velours!» «Et, sur le plan des emmerdements, trente-six fois la mise!» Les ex du gang de la Après trois semaines d'audience en septembre, le parquet avait requis des peines d'emprisonnement contre onze des seize prévenus, dont Jean-Angelo Guazzelli, principal accusé du procès. L'épouse du cerveau du cercle de jeux Wagram a été condamnée en appel ce jeudi à un an d'emprisonnement avec sursis pour non-justification de ressources dans cette affaire de détournements de fonds.Valérie Dayde, qui avait été relaxée en première instance, a en outre vu une de ses villas confisquée.

Ceux qui portaient de telles accusations se sont rétractés, font-ils valoir. En appel, l'un d'eux a vu sa peine allégée : Laurent Bastian, condamné en première instance à six mois de prison ferme notamment pour blanchiment d'argent, détention d'armes et de stupéfiants, a vu sa peine transformée en sursis dans sa totalité.Présents à l'énoncé de la décision, Valérie Dayde comme Laurent Bastian â?? Moins d'une heure plus tard, leurs assaillants procédaient de la même manière, avec un égal succès, à l'Eldo, un autre cercle de jeux, situé 33, boulevard Saint-Martin, à Paris (IIIe).Les «putschistes» étaient onze, parmi lesquels Jean-Luc Germani, un dur à cuire dont le beau-frère n'était autre que feu Richard Casanova, l'un des plus puissants truands corses, figure tutélaire de la Brise de Mer, assassiné à Porto-Vecchio le 23 avril 2008. Une indélicatesse vis-à-vis du fisc et de l'Urssaf, tout au plus. Et puisque ces administrations ne sont pas parties au procès, pourquoi les tracasser à ce point, se défendent les suspects.Me Jean-Charles Vincensini, l'avocat de Guazzelli, n'en démordait pas au procès: la justice a, selon lui,«voulu faire d'un dossier fiscal un dossier de voyous». Cercle Wagram : les truands corses condamnés L'ancien cerveau du cercle de jeux, Jean-Angelo Guazzelli, a écopé lundi de trois de prison dont deux ferme. Ses deux principaux «hommes de confiance» ont également été condamnés.«Tu sais combien ça laisse une roulette!

Le 18 janvier dernier, dix des onze «putschistes» de 2011, sortes d'exécuteurs testamentaires du défunt Casanova, ont été condamnés pour leur forfait à des peines correctionnelles allant de un à six ans d'emprisonnement et 100.000 euros d'amende.

On parle de double comptabilité, d'enveloppes de billets qui transitaient par avion jusque dans l'île de Beauté pour atterrir dans la poche de généreux parrains. Cercle de jeu du XVIIe arrondissement de Paris, qui a compté jusqu'à 21 000 membres, le cercle Wagram a été fermé en juin 2011. Assez pour caractériser un vaste «abus de confiance», selon les magistrats.Conseillés par de bons avocats, les prévenus ont bien sûr apporté des réponses. se sont refusés à tout commentaire.Six mois avant sa fermeture en juin 2011, le cercle avait changé de direction après un putsch : l'équipe de Jean-Angelo Guazzelli avait été chassée par celle de Jean-Luc Germani. Sommée de déguerpir, l'équipe Guazzelli n'a pas demandé son reste et a perdu le contrôle de sa maison de jeux. Elle est l'épouse du membre présumé du gang corse de «La Brise de mer» Jean-Angelo Guazzelli, considéré comme le cerveau du système mis en place à partir de 2008 au cercle Wagram et lui-même condamné en novembre 2013 à trois ans de prison dont deux ferme.Cercle de jeu du XVIIe arrondissement de Paris, qui a compté jusqu'à 21 000 membres, le cercle Wagram a été fermé en juin 2011.

Stéphane Luciani était en cavale, risquant 6 ans de prison ferme dans l’affaire du putsch contre les dirigeants du Cercle Wagram. Au total, ils auraient détourné plus de 10 millions d'euros, avec les cercles Wagram et Eldo. La sanction la plus lourde frappait Germani, en fuite depuis longtemps pour échapper à ses juges et surtout pour sauver sa vie dans le contexte de règlements de comptes effarant qui s'est emparé du milieu corse, depuis la disparition en 2006 de Jean-Jé Colonna, sorte de parrain des parrains de l'île de Beauté, mort dans un banal accident de voiture.Le verdict de ce lundi concerne donc ceux que l'équipe Germani a dépossédés. «60 % de velours» au Cercle Wagram, c'était plus de 100.000 euros de recette hebdomadaire, dans les périodes fastes. En ces temps de vendetta, où d'anciens de la Brise de Mer déclarent: «Je préfère être en fuite que mort», les juges se demandent, pour leur part, si la prison n'est pas finalement pour certains le lieu le plus sûr…Trois ans avec la moitié de remise de peine pour 10 millions d'euros détournés, c'est vraiment trop sévère!Coquille : "a écopé lundi de trois de prison " trois jours, ans, siècles ?Jean-Angelo Guazzelli (à gauche), présenté comme le vrai patron du cercle Wagram et principal accusé du procès, le 16 septembre dernier au palais de justice de Paris. Quinze personnes ... L'affaire apparaît pourtant plus complexe que M. Guazzelli ne veut bien le reconnaître. Le cercle Wagram, tirelire du grand banditisme corse, devant la justice. Cercle Wagram : fin de la cavale pour Luciani.